Depuis la semaine écoulée de nombreuses informations diffusées sur la toile tentent de discréditer les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien ministre des mines, président de l’UDIS Hervé Patrick Opiangah. Nombreux médias à la solde de l’ancien membre du gouvernement estiment que ses démêlés judiciaires seraient du fait de son NON au référendum. Or il n’en serait rien.
Selon l’état-major des forces de police judiciaire,Hervé-Patrick Opiangah serait poursuivi pour violences, inceste, séquestration, et usage de faux, dans une affaire impliquant une mineure, fille de son épouse. Une plainte aurait été déposée depuis quelque temps déjà par le père biologique de la jeune fille. Celle-ci a permis la mise en œuvre d’une véritable enquête qui doit permettre de disculper ou inculper HPO. Tout compte fait, les faits remonteraient à 2017. Par la suite, c’est en 2020, que la jeune fille aurait tenté de fuir le domicile de Opiangah pour rejoindre son géniteur dans une ville de l’intérieur du pays, mais sans succès . Une affaire bien connue de Landry Amiong Washington qui n’est autre que le frère de l’épouse de Hervé Patrick Opiangah.
Dans une note audio abondamment relayée ces dernières heures, l’activiste indique, «Je m’étais promis la tête d’Hervé à cause de ce qu’il a fait dans ma famille, à ma sœur , à ma fille, à mes nièces et neveux. C’est Opiangah qui a décidé de prendre pour épouse la grande sœur de ses enfants, qui n’est autre que l’aînée, la première fille de la femme qu’il a doté. Ça n’a rien avoir avec la politique, ça n’a rien avoir avec Oligui Nguema. Ne soyons pas amnésique peuple gabonais. Moi Landry Amiong Washington j’ai plusieurs fois fait des lives sur Opiangah».
Hervé Patrick Opiangah qui bénéficie toujours de la présomption d’innocence, avec une enquête qui se poursuit, devrait plutôt se montrer coopératif avec les services compétents afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui fait énormément couler beaucoup d’encre et de salive.
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