Le ciel s’est assombri sur les rêves de primes astronomiques au sein de l’entourage des Panthères. Choqué par l’ampleur et le montant des sommes réclamées par certaines parties prenantes de l’équipe nationale de football, le Président de la République gabonaise aurait tranché avec fermeté, posant un jalon significatif dans la gestion des fonds publics alloués au sport.
Face à une situation jugée insoutenable et symptomatique d’une certaine « gabegie », le Chef de l’État a pris une série de mesures radicales visant à assainir la liste des bénéficiaires et à recentrer les récompenses sur les acteurs sportifs légitimes.
Fini le cumul : Exclusion des fonctionnaires
La première décision majeure concerne l’exclusion pure et simple de tous les fonctionnaires de la liste des bénéficiaires de primes. Cette mesure vise à mettre fin à une pratique qui permettait à des agents de l’État, déjà rémunérés pour leurs fonctions, de percevoir des montants conséquents pour leur implication, parfois marginale, auprès de l’équipe nationale. Le message est clair : la gratification exceptionnelle doit s’adresser à ceux dont la performance est directement liée au résultat sportif.
Réduction drastique et refus de bonus global:
L’arbitrage présidentiel s’est également attaqué aux montants réclamés par certains membres de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT). Des sources proches du dossier rapportent que des dirigeants de l’instance fédérale exigeaient jusqu’à 10 millions de francs CFA chacun en primes. Ces montants ont été jugés excessifs et ont fait l’objet d’une réduction substantielle par la Présidence.Mais l’onde de choc la plus forte concerne le refus catégorique de verser un « bonus global » de 60 millions de francs CFA réclamé par la FEGAFOOT. Cette somme, dont la destination exacte et la justification détaillée restaient floues, est désormais mise en suspens, symbolisant la volonté de mettre un terme aux enveloppes globales non justifiées.
Recentrer et Rigueur : L’Objectif Affiché
L’objectif affiché de la Présidence gabonaise est double : recentrer les récompenses sur les joueurs, le staff technique et les encadreurs dont le travail a un impact direct sur les performances des Panthères, et instaurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics.« Il est impératif que les ressources de l’État, qui sont celles du Peuple gabonais, soient gérées avec parcimonie et servent véritablement à encourager l’excellence sportive, et non à financer des pratiques d’enrichissement abusif », a fait savoir une source proche du Palais, soulignant la détermination du Président à faire respecter l’orthodoxie budgétaire.
Ces décisions marquent un tournant et envoient un signal fort aux différentes structures sportives nationales quant à la nouvelle ère de gestion et de bonne gouvernance prônée au sommet de l’État. Les Panthères pourront désormais se concentrer sur le terrain, sachant que la récompense sera méritée et ciblée, loin des débats houleux sur la gabegie des primes.
POUBA


Commentaires