Le président du mouvement des entrepreneurs engagés, (Wabouna), Hercule Nze Souala a procédé le samedi 19 octobre courant au quartier derrière l’école normale, sis au 1er arrondissement de la commune de Libreville, à l’inauguration officielle de la passerelle devant relier ledit quartier à celui de derrière la prison.
« Aujourd’hui, j’éprouve un sentiment de satisfaction. C’est même une satisfaction populaire. Puisse que pour passer à cet endroit où maintenant ce mouvement vient d’ériger une passerelle était impossible pour nous. Mais grâce à ces jeunes, ce problème fait désormais parti du passé et pour très longtemps nous l’espérons. Notre souhait est que ce mouvement perdure dans le temps. Car en dehors de ce type d’action, il incite les jeunes à s’autofinancer, ce qui est une excellente chose », s’est exprimé le chef de quartier, Emmanuel Edzo Abagha.
En effet, c’est suite à une doléance exprimée par les populations du 1er arrondissement de la commune de Libreville, plus précisément celle de derrière l’Ecole normale, que le mouvement des entrepreneurs engagés a décidé de construire pour ces compatriotes une passerelle devant leur permettre de ne plus avoir les pieds dans l’eau le matin en allant à leurs différentes activités.
« Depuis le début de la saison des pluies, il était quasiment impossible pour ces gabonais et gabonaises vivant dans ce quartier en particulier d’aller à l’école, au travail ou encore de vaquer à leurs occupations quotidienne. Ayant été alertés par la coordination du mouvement des entrepreneurs engagés Wabouna, nous avons tout naturellement pris en charge ce dossier. Et aujourd’hui, grâce aux cotisations des membres de ce mouvement, nous avons réussi à construire une passerelle qui désormais facilitera les déplacements de nos compatriotes dans cette zone », a déclaré le président de Wabouna, Hercule Nze Souala
Poursuivant, ce dernier a indiqué que c’est désormais une obligation pour chaque gabonais d’apporter sa modeste contribution, d’apporter le peu qu’il a, afin d’améliorer les conditions de vies des gabonais. « J’ai pour habitude de dire que nous ne sommes pas forcement obligés d’attendre que le gouvernement nous demande de faire quelque chose pour le bien de tous. Nous devons agir plus que jamais afin que notre pays puisse connaitre son émergence ».
Invitant les populations gabonaises, à repenser le développement du Gabon, à ne pas forcément attendre les initiatives politiques pour construire le Gabon. Le président de Wabouna incite les jeunes à se lancer dans l’entreprenariat. Un secteur d’activité qui serait une piste de solution efficace, dynamique destinée à crée des emplois.
Par ailleurs, avec près de 8634 membres sur l’ensemble du territoire, Hercule Nze Souala a également procédé à la première installation du bureau directeur de la coordination Wabouna de derrière l’école normale. Une manière d’être plus proche des populations.
FGM
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