Voici bientôt deux mois que les greffiers sont en grève et les choses ne semblent pas s’améliorer de leur côté. Le Syndicat National des Greffiers (SYNAGREF) a rompu le silence sur les maux qui minent la justice gabonaise une fois de plus. Ce dernier est particulièrement revenu sur les principaux points de leurs revendications que sont : le statut particulier, la carte professionnelle, les salaires de la promotion 2017 et les toges des greffiers de la Cour d’appel. Une situation d’autant plus inconfortable pour les greffiers de la promotion 2017, qui cumulent aujourd’hui plus de 7 mois sans salaire. C’est dans le but de pallier à ces irrégularités que ces auxiliaires de justice ont récemment pris d’assaut le ministère de la justice Garde des Sceaux. Deux mois après le lancement de la grève des greffiers qui a débuté plus précisément en février dernier, il n’y a toujours pas d’avancement sur les points de revendications inscrits dans le cahier de charges. Ce, malgré la promesse des autorités compétentes de mettre fin à situation alarmante. Bien au contraire, la grève n’a pas bougé d’un seul piquet. Les greffiers, qui jusqu’à ce jour enregistrent 7 mois sans salaire, sont montés au créneau en espérant cette fois ci obtenir gain de cause. Les grévistes, dans un élan de révolte, ont décidé d’observer un sit-in dans l’enceinte du ministère de la justice Garde des Sceaux. «Les greffiers sortis de l’école en juillet 2017 et ayant prêté serment avec leurs promotionnaires magistrats n’ont pas encore obtenu le paiement de leurs salaires alors que depuis février leurs promotionnaires magistrats sont entrés en possession de leur solde. Pour une même promotion sortie de la même école, les magistrats ont des salaires avant et les greffiers doivent traîner pour avoir leurs salaires alors qu’ils sont en service», s’est indigné un greffier. Cette démarche ne parait pas logique et sonne comme une politique de deux poids deux mesures selon ces fonctionnaires en grève. Dans tous les cas, le mouvement d’humeur se poursuit et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin tant que le gouvernement ne régule pas cette situation. Rédaction Focus News.]]>
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