La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), a fait parler d’elle au mois d’août. L’entreprise a réparé environ 700 fuites d’eau pendant ce mois, résultat de son implication dans l’amélioration des conditions de vie de sa clientèle en matière d’adduction d’eau potable à Libreville et ses environs. Après la rupture de contrat avec la société française Véolia, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) se rapproche de plus en plus de sa clientèle. Elle initie des réparations de fuites dans tous les quartiers de la capitale et sa périphérie. En effet, c’est plus de 700 fuites d’eau qui ont été réparées pendant le mois d’août. Une initiative lancée par la société dans l’objectif de réduire le gaspillage en eau, pour une meilleure redistribution dans les zones où le besoin en eau se fait ressentir. Notamment dans les quartiers situés au Nord de Libreville qui parfois ont du mal à recevoir de l’eau courante en permanence. Un défi relevé pour le nouveau directoire gabonais, qui déploie des moyens considérables dans la réparation de ces fuites d’eau enregistrées dans plusieurs quartiers de Libreville. Pour mieux servir sa clientèle, un numéro vert a été mis à la disposition des populations afin de signaler ces fuites sur le réseau. Il faut le souligner, les travaux engagés par la SEEG ces derniers temps ont consisté au renforcement du pompage d’eau traitée. A ce jour, la production d’eau traitée de l’usine est passée de 175 000 m3/j à 215 000 m3/j, soit une augmentation de 40 000 m3/j et 2139 Km de réseau dont 47 localités desservies dans l’ensemble du pays. Enfin, pour répondre aux exigences en matière de qualité de l’eau produite et distribuée, la société réalise un contrôle régulier d’une quarantaine de paramètres physico-chimiques et bactériologiques à toutes les étapes. Après la décision courageuse de mettre fin à la concession de Veolia et de remettre la gestion de l’eau et de l’électricité entre les mains de nationaux, plusieurs prédisaient un déclin définitif de la SEEG. La situation est toute autre pour le bien des usagers. Marielle Ilambouandzi]]>

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