Le Ministère de l’Intérieur du Gabon a récemment publié la liste officielle des candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue dans les prochains mois. Une décision qui a fait grand bruit, car aucun nom féminin ne figure parmi les prétendants à la présidence.La politique gabonaise, historiquement dominée par des hommes, semble une fois de plus marquer un échec sur le plan de la parité et de la représentation féminine.
La question de la place des femmes dans les hautes sphères de l’État reste un sujet de débat dans le pays, où les femmes sont sous-représentées dans la vie politique, malgré des avancées législatives sur le papier.Certaines voix s’élèvent déjà, dénonçant cette exclusion symbolique et pratique des femmes dans la course à la présidence, un poste qui, depuis l’indépendance du pays en 1960, n’a été occupé que par des hommes. Les partis politiques, eux, semblent encore réticents à promouvoir des femmes à des postes de haute responsabilité, malgré des efforts pour augmenter leur présence dans les institutions.
Des militantes et des organisations féministes gabonaises appellent à une plus grande inclusion des femmes dans les processus politiques, réclamant un soutien actif des autorités pour encourager et former des femmes capables de briguer la plus haute fonction de l’État. L’absence de candidates féminines soulève ainsi de nombreuses questions sur l’égalité des genres et la réelle volonté du pays d’assurer une représentation équitable des femmes en politique. Pour l’heure, la société gabonaise devra attendre encore avant de voir une femme accéder à la présidence.
La Rédaction
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