Un corps sans vie a été découvert le mercredi 20 Juin 2018 par les riverains, dans une broussaille jouxtant la Direction générale de l’élevage et de la pêche, sise au quartier Rio, dans le troisième arrondissement de Libreville. Selon les premiers de l’enquête, le corps découvert est celui d’un individu de race noire et de sexe féminin, la vingtaine révolue. Le corps était complètement dénudé et allongé sur le dos, et en décomposition très avancée. La Police d’Investigation Judiciaire, la police technique et scientifique, le Substitut du Procureur de la République, M. Evrard BOUTOUGOU et quelques éléments du Commissariat du 3eme arrondissement et des gendarmes de la Brigade sud étaient sur les lieux. Pour l’heure, l’origine du décès de la jeune fille reste inconnue mais un doigt accusateur est pointé sur les délinquants de cette zone, des hors la loi qui sèment la terreur dans le coin depuis ces dernières années. En attendant des éclaircissements des autorités compétentes, les populations de Libreville sont sur le qui-vive. La capitale continue d’être une ville hautement dangereuse avec des crimes tous aussi divers et variés à chaque semaine. Non loin du corps en putréfaction, ont été découverts une écharpe et un sac contenant des effets scolaires et une carte d’étudiant; le tout répondant au nom de MOUSSAVOU BOUANGA Jairna Carmen étudiante à l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation ( IUSO). Un responsable de l’établissement à été saisi et est arrivé aussitôt sur les lieux qui étaient déjà envahis par les badauds, la police et les étudiants dudit établissement. Le numéro de téléphone de la présumée victime a été donné à la police qui a appelé en présence du responsable de l’IUSO. L’étudiante dont le nom correspondait aux effets retrouvés sur les lieux a décroché et a dit se trouver actuellement dans la province du Haut-Ogooué puis a reconnu avoir été victime d’une agression avec violence aux feux tricolores de STFO il y a quelques semaines. Une agression au cours de laquelle elle a perdu son sac. A priori, il ne s’agit donc pas du corps de cette étudiante qui est encore en vie. Mais une enquête a été ouverte. Les populations de Libreville sont sous le choc. Il est grand temps que l’État mène des actions plus concrètes afin d’éradiquer la grande délinquance qui pourrit la vie des citoyens. MENGUE ]]>
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