Le ministre de la justice, garde des sceaux, chargé des droits Humains, Anicet Mboumbou Miyakou, a annoncé le 6 juillet 2018, la tenue prochaine des sessions criminelles spéciales pour juger les détenus, dont le nombre a augmenté de façon exponentielle ces derniers mois, en raison de la grève des magistrats et des greffiers. Le patron de la Justice qui s’exprimait à l’occasion d’une visite à la prison centrale de Libreville a fait savoir à la presse que : « la situation des prisonniers est une préoccupation constance du gouvernement » et que, conformément aux instructions du chef de l’Etat, des sessions criminelles spéciales seront organisées sur toutes l’étendue du territoire national dès cette semaine. L’organisation de ces sessions criminelles permettra, selon le membre du gouvernement, de fixer les prisonniers sur leur sort. Le ministre de la Justice a donné cette information à la presse, à l’occasion d’une campagne de santé organisée au sein de la prison centrale de Libreville par le Samu social gabonais. BESSEY]]>
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