La question de la participation ou non aux législatives des partis membres de la coalition pour la nouvelle République ne cesse de faire couler beaucoup d’encre. Quand certains partis politiques ne veulent pas entendre parler de ce scrutin, d’autres se positionnent et se heurtent parfois à de féroces litiges internes. Le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), qui a décidé de participer aux législatives à venir après avoir clairement énoncé les raisons de cette décision lors d’une conférence de presse, tenue il y’a une semaine, vient de perdre trois lieutenants, responsables du parti pour les 1er et 2e arrondissements de la ville de Port-Gentil, capitale économique du Gabon. Les réfractaires connus à ce jour sont: Stéphane Mounguengui, Gildas Mboumba Boussoungou et Jean Sissou. Ces officiels anciens militants du parti dirigé par Hugues Alexandre Barro Chambrier seraient, à ce qu’il semble, contre la participation de leur formation politique aux élections législatives. Ils l’ont fait savoir au patron politique de leur province, Yves Bouangas Issani avant de quitter le bateau. Pour ces derniers, le fait que RHM décide de prendre part à ce rendez-vous électoral « serait en parfaite contradiction avec la ligne directive de la Coalition pour la Nouvelle République. De même que leurs convictions politiques ne sont plus en phase avec les objectifs politiques actuels du parti, compte tenu de la participation à ces élections ». Peut-on lire dans la correspondance adressée au responsable de ce parti dans l’Ogooué Maritime. Une situation certainement inconfortable pour ce jeune parti qui va pour sa première fois prendre part aux élections législatives. Rédaction Focus News.]]>
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