Une maman fait front contre tous dans la ville de Mouila. Devant un officier d’État civil, la génitrice d’un futur marié et accessoirement future belle-mère de la mariée s’est opposée au mariage de son fils. Manifestant son mécontentement, cette dernière a catégoriquement ordonné l’arrêt immédiat de la cérémonie.
A la traditionnelle question « que toute personne souhaitant s’opposer à ce mariage, se manifeste maintenant ou se taise à jamais », « Je m’oppose », tels ont été les deux mots fatidiques qui ont suffi pour semer le chaos à la mairie centrale de Mouila et ainsi de sceller le sort des deux tourtereaux.
En effet, grande a été la surprise de toute l’assistance de voir la maman du futur marié se lever. Cette réaction était selon cette dernière, la seule manière de manifester son refus catégorique à cette union. Les faits se sont déroulés le 14 décembre 2019 à la mairie de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié.
La raison évoquée par la mère serait que son fils comptait se marier sans l’accord de ses parents respectifs. S’étant toujours opposée à cette union et devant le mépris des concernés, la dame a tout d’abord décidé de faire irruption au mariage coutumier en se plaçant au milieu des invités, pour manifester son mécontentement. Ce qui a conduit à l’annulation de la cérémonie coutumière par les sages et anciens présents à cet événement.
Puis, voyant que les jeunes amants, toujours dans leur bulle, se sont entêtés en allant jusque devant le maire le lendemain pour le mariage civil, la génitrice souhaitant aller jusqu’au bout de sa démarche, s’y est rendue également pour arrêter les manifestations et mettre un terme définitif à cette idée de mariage et de réunification des deux familles.
Un moment rempli de tristesse pour les jeunes futurs mariés déchus et les parents de la jeune femme qui aurait préféré jouir de la dot de leur enfant comme la coutume le veut, avant d’aller devant le maire et de célébrer le mariage civil dans la joie et la bonne humeur.
La belle-mère a été entendue par le procureure de Mouila, qui, en présence de la gendarmerie nationale a décidé de reporter le mariage à une date ultérieure sous condition du règlement familial du différend qui existe entre la belle famille du futur marié et sa mère biologique.
FGM
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