L’école gabonaise, jadis « sanctuaire du savoir », est aujourd’hui le théâtre d’une vague de violence et d’indiscipline qui alarme la Nation. C’est le constat sévère dressé par le Député de la Djoué-Onga, Dorland Chancely OLENGUE, dans une tribune percutante. Pour l’élu, les cas d’exhibitionnisme, de viols en salle de classe et d’agressions au couteau ne sont pas de simples faits divers, mais le symptôme d’un « effondrement silencieux de nos repères collectifs ».
Le Député Olengue souligne que cette crise, qui menace l’avenir même du pays, prend racine dans une faillite éducative au niveau du foyer. Reprenant le proverbe « L’enfant qu’on n’élève pas devient celui qui vous élève demain », il dénonce la dilution de l’autorité parentale, où des parents, voulant épargner toute souffrance à leurs enfants, oublient qu’« un arbre que l’on ne taille pas pousse de travers ». Les élèves se retrouvent ainsi sans repères, doutant de la valeur d’une école qui ne garantit plus la réussite face au chômage des diplômés.Saluant la « réactivité » du Président Brice Clotaire Oligui Nguema sur ce sujet brûlant, Olengue propose des solutions concrètes pour « restaurer la valeur morale et éducative de l’école ».
Sécurité Renforcée : Il plaide pour une présence policière dissuasive dans les établissements scolaires, qu’il voit comme un signal fort de « retour à l’ordre ».
Revalorisation du Travail : Il insiste pour que la dignité du travail redevienne la juste récompense du savoir, afin de redonner confiance et espoir à la jeunesse.
Soutien aux Enseignants : Enfin, considérant que le métier est devenu un « risque », le Député demande l’allocation d’une prime de risque pour soutenir et reconnaître les « soldats de la République » qui forment les esprits.
Pour le jeune député, le Gabon nouveau ne peut être bâti « sur une jeunesse malade, sans repères ni discipline ». Il conclut son plaidoyer par un appel à une action commune des parents, des enseignants et de l’État, pour former une jeunesse « solide, éclairée et responsable ».
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