Afin de pallier aux problèmes homme-faune au Gabon le gouvernement, a adopté un projet de décret qui autorise l’exécution des battues administratives et, le cas échéant, l’usage du droit de légitime défense par les populations victimes de ce conflit.
Ce projet de décret est adopté en guise de réponse au conflit qui oppose depuis quelques années déjà, les populations de plusieurs localités du pays aux animaux sauvages. Ces derniers, en quête de pitance, quittent de plus en plus les forêts et saccagent les plantations et les cultures situées autour des habitations des populations.
Pour rappel, le 25 mai 2021, les populations de Mékambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo avaient décidé de monter au créneau pour dénoncer la menace des éléphants qui dévastent leurs plantations. Un mouvement d’humeur qui avait amené ces derniers, à s’en prendre aux autorités administratives notamment le préfet de la localité.
Plusieurs reproches ont été faits aux autorités administratives surtout concernant les problèmes auxquels font face les populations de cette localité. Au nombre desquels, la cohabitation entre les éléphants et les hommes. Une réelle préoccupation à l’origine des péripéties dans la cité ogivine. Il s’agit entre autres des destructions des plantations, agression dans les espaces réservés aux enfants et même pertes en vie humaine.
Cette situation plusieurs fois décriée par les populations a créé il y a quelque temps de vives tensions dans la localité de Mekambo dans la province de l’Ogooué-Ivindo où les populations se sont levées pour contester la destruction de leurs plantations par des éléphants.
Les autorités gabonaises continuent de mener la réflexion pour trouver des solutions pérennes à ce conflit homme-faune tout en préservant l’homme et la faune. Dans la loi de finances 2021, un montant de 1,6 milliard de FCFA est prévu pour la gestion des conflits hommes-éléphants et sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.
FGM
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