Le chef de la mairie de Libreville Eugène Mba, était pendant 3 jours successifs dans les six arrondissements des capitales gabonaises. De cette visite ressort l’interdiction de l’usage des tractopelles dans les opérations de ramassage d’ordures ménagères au risque d’abimer les routes. L’annonce a été faite ce jeudi 4 mars.
Pour l’édile de Libreville, ces endroits transformés en décharges publiques à ciel ouvert dans les différents quartiers vont être pourvus en bacs à ordures et bennes pour améliorer le bien-être des populations. La protection de l’environnement est devenue une préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne et touche chaque individu tant sur le plan professionnel que familial.
« Nous avons convenu de la suppression de l’utilisation de la tractopelle pour éviter que les routes ne soient beaucoup plus abimées », a annoncé M. Mba, faisant au passage le constat déplorable sur la vingtaine des points d’apports volontaires visités.
« On envisage également dans un avenir un peu plus lointain de poser les sentinelles aux coins de ces points d’apports volontaires pour faire en sorte que les populations qui viennent déverser des ordures puissent le faire en respectant les bacs, en mettant les dépôts d’ordures dans les bacs et dans les bennes », a-t-il relevé.
Désormais en vue de ne plus abimer les routes, l’usage des tractopelles est interdit. Cette décision n’est que la traduction en acte des instructions fermes du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en vue de trouver une solution pérenne à la gestion des ordures ménagères dans les villes de notre pays. Pour rappel, selon une étude de l’OMS, l’insalubrité de l’environnement est à l’origine de plus de 12 millions de décès par an.
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