Tout en y ajoutant quelques éléments de précisions et d’ajustement, qui ne dénaturent en rien le fond du récit, nous vous livrons le témoignage de Régis Otsouna Otsouna.
»Quand j’arrive à Radio Gabon en novembre 2022 en tant que Stagiaire au Service Digital, on me paye 120.000fcfa, en mars 2023 on me fait signer un contrat CDD non renouvelable pour un salaire de 200.000fcfa. Contrat établi le 4 Janvier 2023, on me présente en mars un document daté du 4 janvier 2023 que l’on m’a présenté plusieurs mois plus tard. Le plus troublant dans cette situation est que depuis la signature du contrat, je n’ai jamais reçu le salaire mensuel promis de 200.000 FCFA.Pour couronner le tout, les virements mensuels ne totalisent désormais que 80.000 FCFA, accompagnés de petits arriérés. Ce traitement financier en dents de scie, loin des termes du contrat initial, m’a contraint socialement à supporter ces conditions injustes.Le changement de direction lors de la Transition a introduit de nouvelles pratiques, exigeant des employés de documenter leur présence, le travail effectué, et l’heure de départ, le tout pour une rémunération toujours limitée à 80.000 FCFA. C’est à ce moment-là que j’ai pris la décision de dire « ÇA SUFFIT ».
Le manque de considération envers mes droits et la non-conformité aux termes du contrat ont dépassé les limites de ma tolérance. Cette expérience souligne l’importance de la transparence dans les relations employeur-employé et met en lumière la nécessité d’une gestion salariale juste et éthique.Il est crucial que les travailleurs soient traités avec respect et que les engagements contractuels soient honorés pour maintenir un environnement de travail sain. Mon témoignage reflète une réalité qui, espérons-le, incitera à une réflexion sérieuse sur la manière dont les employés sont traités au sein de Radio Gabon et au-delà ».
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