Sous l’impulsion du Président de la République,Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon est engagé dans une stratégie résolue de réappropriation de sa souveraineté économique, et le secteur minier en est la plus récente et éclatante illustration. Alors que le pays cherche à maximiser les retombées de ses abondantes richesses naturelles, des mesures concrètes sont mises en œuvre pour inverser la tendance et garantir que ces ressources profitent avant tout aux Gabonais.
La vision du Président Oligui Nguema est claire : rompre avec un passé où l’exportation des matières premières brutes privait le Gabon d’une part significative de la valeur ajoutée. Cette nouvelle approche se traduit par des initiatives fortes visant à maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’extraction à la transformation locale.Un des gestes les plus significatifs dans ce domaine est l’annonce de l’interdiction de l’exportation du manganèse brut à partir du 1er janvier 2029. Cette décision, qui « court-circuite » de grands acteurs comme le groupe Eramet (actionnaire majoritaire de la Comilog), est un signal puissant.
Elle force les compagnies minières à investir dans la transformation sur place, créant ainsi des emplois, transférant des compétences et générant des revenus plus importants pour l’État et la population gabonaise. Le Ministre des Mines, Lubin Ntoutoume, a d’ailleurs récemment visité les installations de la Comilog pour s’assurer de leur capacité à s’adapter à cette nouvelle donne, réaffirmant la convergence des objectifs entre l’État et les opérateurs : transformer le manganèse localement pour bâtir une filière forte.Au-delà du manganèse, cette dynamique de réappropriation s’étend à d’autres minerais stratégiques. La signature par le Président Oligui Nguema du permis d’exploitation minière pour le fer de Baniaka est un autre jalon important. Ce projet permettra de diversifier un secteur minier jusqu’alors fortement dépendant du manganèse et vise à augmenter la contribution des mines au PIB du pays.
La Société Équatoriale des Mines (SEM), acteur clé de cette stratégie, travaille activement sur des « lignes de production propre », une étape décisive vers une souveraineté minière accrue. La SEM a également inauguré son troisième comptoir de collecte d’or et de diamant, consolidant son rôle de moteur de la transformation économique.Ces actions s’inscrivent dans une feuille de route ambitieuse pour le Gabon, qui va bien au-delà du seul secteur minier. La réappropriation de la souveraineté économique se manifeste également par des rachats stratégiques (comme celui d’Assala Energy et de Tullow Oil dans le pétrole) et le développement de secteurs clés par des entreprises nationales (à l’instar de la Société Nationale des Bois du Gabon ou de la nouvelle compagnie aérienne Fly Gabon).
En encourageant la transformation locale, en renforçant le contrôle sur ses ressources et en diversifiant son économie, le Gabon, sous la direction du Général Oligui Nguema, matérialise une vision audacieuse. Il s’agit de bâtir une économie plus résiliente, plus juste et plus autonome, où les richesses du sous-sol gabonais contribuent pleinement au développement et au bien-être de ses citoyens. C’est un véritable pas en avant vers une souveraineté économique pleine et entière.
Herton-Sena OMOUNGOU ,
Rédacteur en chef.
Commentaires