Les agents de la mairie de la commune de Libreville ont procédé à une grande purge sanitaire dans la mangrove de Mindoubé au lieu-dit « cité Shanghaï » le 24 août 2019 dernier. Plus de peur que de mal pour les squatters récalcitrants vu qu’ils avaient été avertis depuis plusieurs mois déjà de l’effectivité de cette opération de déguerpissement.
Fort de leur détermination, les agents municipaux que conduisaient le premier maire adjoint de la commune de Libreville, Serge-williams Akassagha Okinda, l’inspecteur général municipal, Armand Da Graça, ont procédé en présence des Forces de police Judiciaire (PJ), à la destruction par le feu de « la cité Shanghaï » situé à Mindoubé dans le 5ème arrondissement de Libreville.
Avertis et mis en garde par une mise en demeure les obligeant à quitter les lieux, il y a environ deux mois, les habitants du «Village Shanghaï» n’ont eu que leurs yeux pour pleurer, après l’intervention de la mairie. C’est en effet, plus d’une centaine de maisons qui ont été détruite dans ce quartier reconnu pour ses multiples trafics en tout genre. «La cité Shanghaï», était selon les informations jusqu’à ce jour, un repère du grand banditisme.
«Nous avons adressé aux résidents une mise en demeure pour leur dire de déménager dans les plus brefs délais. Aujourd’hui, il était temps que nous venions, avant l’arrivée de grandes pluies dégager ce site qui a été construit en désobéissance totale des lois internationales, des lois nationales qui prônent la préservation de l’environnement et donc de la mangrove», a déclaré Serge William Akassagha.
Cette initiative principalement mise en œuvre par le maire de ladite commune, Léandre Nzué, permettra désormais aux populations de Mindoubé de pouvoir vivre dans un environnement sain. Cette opération de salubrité aidera la mangrove à reprendre son espace, à reprendre ses droits. La municipalité s’est par la suite engagée à détruire toutes les habitations de ce genre dans le domaine communal.
D.J
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