Depuis accident vasculaire cérébral du Président de la République, son état de santé est sujet à plusieurs spéculations et la plus récurrente, chez certains hommes politiques, c’est évidemment la question sur sa capacité à diriger le Gabon. Fort de ce constat, le Président de l’Union pour la Nouvelle République (UPNR), a brisé le silence le jeudi 25 juillet 2019 dans les colonnes du quotidien L’Union, laissant entendre que les personnes à l’origine de ce débat en réalité nourrissent le désir inavoué de sauter sur l’occasion dans l’éventualité où il y aurait une élection qui pointerai le bout du nez.
En effet, Maitre Louis-Gaston Mayila, lors de son entretien récemment accordé au quotidien l’Union est revenu sur les sujets qui font la une de l’actualité nationale parmi lesquels celui en rapport avec le positionnement de l’opposition qui d’après lui est en panne.
Durant son interview, le leader politique a mis le doigt sur le sujet sensible qui est sur toutes les lèvres des adversaires d’Ali Bongo Ondimba. Si pour certains observateurs de la vie politique, le positionnement du natif de Tsamba-Magotsi, semble flou, lui au contraire rétorque être du côté de la vérité. « Je ne suis pas médecin, je ne vis pas non plus avec Ali. Ceux qui vivent avec lui nous disent qu’il est là , pourquoi voulez-vous remettre ça en cause? », clame le fils de Yombi.
Réputé pour sa franchise à toute épreuve, il a ajouté que « ceux qui parlent de vacance de pouvoir savent pourquoi ils en parlent », mais « ce qu’ils ne disent pas c’est qu’ils ont tous l’ambition de se porter candidat à une éventuelle élection, tout en sachant qu’ils seront encore battus. On va encore se plaindre et il y aura encore des morts », a-t-il lâché.
Cependant, toujours égal à lui-même notamment avec sa verve légendaire acquise lorsqu’il faisait ses premiers pas comme conseil au barreau du Gabon, ce dernier a invité ses partisans et aussi les lecteurs à être vigilants, car de vils acteurs politiques sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Mais il ne revient qu’à la population de faire le tri dans les beaux-discours refourgués en longueur de journée.Â
Mebang de Ndjokaye
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