Les femmes auront leur mot à dire dans l’éducation des enfants

Le dernier conseil des ministres ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive notamment suite aux projets de loi soumis par  le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonella Ndembet épouse Dama et qui ont été adoptés par le gouvernement ce 23 mars 2021.

Pour la ministre de la justice, « Le projet de modification du code civil apporte des amendements aux fins de promouvoir l’égalité entre les sexes, notamment »,  C’est à ces questions que s’attache à répondre les projets de loi portant révision du code civil au Gabon.

L’article 253 alinéa 1 du Code civil gabonais dispose que « le mari est le chef de famille. Il exerce cette fonction dans l’intérêt commun du ménage et des enfants ». Avec le partage de la charge mentale et des responsabilités, des nouveaux désaccords naissent au sein du couple à propos de l’éducation des enfants.

Le rôle de chef de famille jusque-là détenu totalement par l’époux, sera partagé entre les 2 conjoints. Selon le projet de loi portant modification du code civil, l’époux risque de perdre certaines prérogatives que lui conférait l’ancien code.

Parmi les avantages que l’époux perdra suite à cette modification, il y a son rôle de chef de famille. Il perd également le monopole de l’administration légale des biens d’un mineur non émancipé pour le remplacer par un exercice commun.

Avec cette révision du code civil initiée par le gouvernement visant à promouvoir l’égalité entre les sexes, on peut dire que l’égalité entre l’homme et la femme est en passe de franchir une nouvelle étape. 

Dorénavant, la femme et l’homme , devront partager équitablement ce statut qui conditionnait l’épouse à rester muette dans les décisions du foyer. En effet, si le projet adopté par le gouvernement est approuvé par les deux chambres du parlement, les Gabonaises vont gagner en autonomie et aussi en responsabilités. Les femmes auront désormais leur mot à dire, aussi bien pour l’alimentation des petits que pour le choix du collège ou celui de la punition adaptée.