A la faveur d’une interview accordée au magazine Jeune Afrique, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba est revenu sur les moments forts qui ont marqué l’actualité présidentielle, notamment sur sa capacité à diriger après son accident cardiovasculaire.
De folles rumeurs persistantes sur son incapacité à remplir ses fonctions de Chef de l’Etat n’ont cessé d’être avancées et ce malgré les preuves irréfutables apportées. Loin de vouloir se justifier, Ali Bongo Ondimba a récemment donné une interview au magazine Jeune Afrique, dans laquelle il répond, de façon directe et sans détours, aux nombreuses questions du journaliste Marwane Ben Yahmed.
En effet s’agissant de son état de santé réel, de sa capacité à diriger le pays et de la manière dont il s’est reconstruit progressivement, Ali Bongo Ondimba affirme être ressorti de cette épreuve plus fort que jamais.
« Je suis ressorti de cette épreuve avec la volonté décuplée de faire du Gabon l’un des pays les plus avancés d’Afrique d’ici à dix ans, en matière de formation, de santé ou d’économie verte. », a confié le Chef de l’Etat dans son interview. De même, il ajouté « Je suis, aussi, devenu plus exigeant. J’entretiens un rapport au temps différent. Ce temps nous est à tous compté. Il faut donc bien l’employer. Le mien, je le mets au service des gabonais ».
Bien qu’il prenne davantage de précautions sur pour sa santé après son malencontreux épisode à Riad, le Président gabonais ne compte tout de même pas baisser les bras dans ses missions régaliennes, car « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort et renforce votre détermination. », a-t-il martelé.
À ses adversaires qui s’interrogent sur sa capacité de diriger le Gabon, Ali Bongo a répliqué « Je leur conseillerais plutôt de travailler à formuler des idées. Se contenter de critiquer et de polémiquer, c’est se fourvoyer complètement ». Voilà qui a le mérite d’être clair.
FGM
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