Quelques jours seulement après la tenue à Libreville des assises nationales sur la vie chère, du 11 au 13 avril dernier, à l’initiative des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Chef de l’État, les populations qui attendent avec beaucoup d’espoir l’application des recommandations issues des ateliers, sont dans la capitale gabonaise face à une montée vertigineuse de certains produits alimentaires.
En effet, dans les boutiques de quartiers, il faut dépenser jusqu’à 5000 francs CFA pour 5 kg de Riz de la marque Riz Parfumé au Jasmine; et près de 5000 francs CFA également pour la palette d’œufs de 30 unités. Les opérateurs économiques affirment que cette hausse de prix seraient due à une augmentation du côté des grossistes. S’agissant de la palette d’œufs par exemple, le prix d’échange d’une palette d’œuf, vendue 2600 francs CFA dans l’usine de la SMAG soulève énormément de questions quand on sait que cette usine se trouve dans la capitale gabonaise, Libreville. Comment expliquer cet écart de près de 2000 francs CFA?
Herton-séna Omoungou
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