Le Grand-Libreville va-t-il se retrouver bientôt envahi par les poubelles ? C’est la question qui taraude l’esprit des populations actuellement. En effet, le jeudi 2 Novembre, les employés ( éboueurs) de la société Clean Africa ont entamé une grève générale.
Ces derniers dénoncent notamment leurs conditions de travail et le traitement salarial qui serait loin d’être acceptable.À la base de l’entreprise de droit gabonais chargée de la collecte et du ramassage des ordures ménagères à Libreville, près de 800 employés ont mis fin à toutes les activités de celle-ci. Une grève générale qui risque d’avoir des conséquences majeures au regard de la production des ordures ménagères dans la capitale gabonaise. « La Directrice générale, madame Anémone Mengome ne fait que diminuer chaque mois nos salaires qui sont déjà très minables et à beau réclamé, elle ne veut rien entendre », ont martelé les employés.
Malgré la présence des agents de force de l’ordre aucun camion ni engin n’est sorti pour collecter les ordures . Ils ont tout arrêté pour se faire mieux entendre. Les agents dénonce notamment l’attitude de la direction générale qui ne serait pas ouverte aux négociations.« Cette dame est fermée au dialogue, elle s’en fout de nous ; jusqu’à demain, s’il n’y a aucune suite favorable, cette grève passera en mode illimitée »,a indiqué un gréviste. Réduits en esclavage, clochardisés, les employés dénoncent des ruptures abusives des contrats et le manque de suivi médical.
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