Les membres du gouvernement gabonais élus lors des récentes élections législatives font face à une exigence constitutionnelle : ils sont invités à démissionner de leurs fonctions ministérielles avant la mise en place du nouveau bureau de l’Assemblée Nationale, prévue pour le 17 novembre 2025.Cette injonction découle du principe d’incompatibilité entre un mandat parlementaire et une fonction gouvernementale, un pilier de la Constitution gabonaise visant à garantir la séparation des pouvoirs et la moralisation de la vie publique.
Sont notamment concernés par cette obligation de démission des figures clés telles que Laurence Ndong, Mays Mouissi, Brigitte Onkanowa, Camelia Ntoutoume Leclercq, Barro Chambrier, Sosthene Nguema, Akure-Davain, et d’autres. Ces ministres devront faire un choix décisif : conserver leur siège de député, ou maintenir leurs responsabilités au sein du Conseil des ministres.Le calendrier institutionnel se précise avec, en amont de l’installation du bureau de l’Assemblée, l’élection des maires centraux qui doit se tenir le 11 novembre 2025.Le départ de ces personnalités du gouvernement marquera une étape significative dans le remaniement post-électoral attendu.
Une fois les démissions actées, le Président de la République devra procéder à la nomination d’un nouveau gouvernement pour combler les postes vacants et poursuivre l’action de l’État.Cette vague de démissions annoncées est un rappel fort de l’application stricte des textes fondamentaux de la République Gabonaise après les élections, assurant ainsi l’entrée en fonction effective des nouveaux parlementaires.


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