Les fêtes de fin d’année deviennent des sujets de conflits dans la plupart des couples au Gabon. 4 couples sur 10 passent cette période de fêtes sous tension. Comme dit l’adage « ce que femme veut, Dieu veut et ce que Dieu veut, femme s’en fou ».
La période de fêtes considérée comme le moyen de clore l’année en beauté, aujourd’hui devient une période de turbulence chez la plupart des couples gabonais. Généralement caractérisés par des dépenses excessives, une ambiance folle et bien d’autres encore… Ces moments sont vus comme une occasion pour les uns et les autres de tirer profit pour satisfaire leurs besoins.
En effet, 4 couples sur 10 rentreraient en conflit pendant les fêtes de fin d’année pour une seule et principale raison, l’argent encore appelé « le nerf de la guerre ». Pour avoir demandé une somme d’argent à son compagnon durant cette période, 5 femmes sur 10 sont rabrouées par ces derniers, d’autres doivent faire face ou remplir certains critères pour bénéficier de cette manne destinée à organiser les fêtes.
« Article numéro 334 alinéa 6 portant sur le financement des fêtes de fin d’années, il est dit, seules les filles titulaires dans une relation de plus de six mois et reconnues par au-moins deux membres de la famille de l’homme et détenant le double des clés de la résidence dudit monsieur, ont droit à l’argent des fêtes. Le reste, vous n’avez rien », telles sont désormais le type de messages envoyé par les hommes aux maîtresses, copines, petites amies et relations naissantes.
En effet, aujourd’hui, pour ces hommes, les femmes sont devenues des prédatrices, cherchant à profiter au maximum de cette occasion festive pour assouvir leurs besoins personnels. A savoir des accessoires féminins, dont une nouvelle robe, des chaussures, un tissage coûteux, une nouvelle manucure et pédicure et pourquoi pas remplir les congélateurs en vue du mois le plus long de l’année, Miss Janvier et cela aux frais du compagnon.
Disons également que les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour certains hommes de soumettre certaines femmes. Moyennant l’argent nécessaire pour cette période festive, ces dernières sont quasiment soumises à ce que l’on pourrait qualifier de chantage. Les hommes n’hésitent plus à faire signer des documents aux femmes les obligeant ainsi à rester disponibles pour eux durant toute ladite période. Faute de quoi, elles devront rembourser la somme reçue.
Pour d’autres, dans l’optique de passer cette période sans trop dépenser, certains hommes vont jusqu’à rompre momentanément avec leurs copines le temps de traverser cette zone de turbulence, et comme une fleur, la relancer après les fêtes afin de « repartir sur de nouvelles bases sans pression ». Pour cela certains n’hésitent pas à simuler une dispute puis de disparaître.
Une attitude que la gente féminine déplore et fustige. Car pour ces dernières, les sommes d’argent demandées à leurs partenaires ou amants, sont uniquement destinées à sublimer ces moments inoubliables. A cet effet, et désormais au fait de ces différents stratagèmes, celles-ci se mettent en mode méfiance à l’approche des fêtes.
« A toute la gente féminine, n’acceptez aucune rupture avant le 5 janvier. Je répète, n’acceptez aucune rupture, l’ennemi tente de fuir avec l’argent des fêtes, soyez toutes très vigilantes » peut-on lire actuellement sur les réseaux sociaux. Telle un message de diffusion, ce dernier est partagé en boucle et transféré comme pour faire passer le mot d’ordre.
FGM
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