Déjà 5 mois que le général Pierre Rizogo Rousselot a été nommé à la tête de la municipalité de Port-gentil par le CTRI. Et pour le délégué Spécial, il était important de faire un point de ses activités et de la situation de l’institution dont il a la gestion devant les femmes et hommes des médias. Il a notamment évoqué la situation financière délicate dans laquelle se trouve la municipalité.
Bien qu’il soit habité par une détermination de redonner à Port-Gentil l’image d’une cité moderne et un cadre de bon vivre, le général Pierre Rizogo Rousselot sait mieux que quiconque les défis auxquels il doit faire face tels que les inondations, l’insalubrité et l’incivisme des populations. Mais son principal défi reste la gestion financière de la municipalité. S’il est vrai que la mairie de Port-gentil est dotée d’un budget de 9 milliards de FCFA, elle dépensera cette année 430 millions en tout en matière de masse salariale. Mais pour la municipalité le principal défi est en effet les 6 milliards de francs CFA à régler pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères, plusieurs opérations de lutte contre l’insalubrité, contre les inondations et l’occupation anarchique du domaine public ont été lancées.
D’ailleurs , il en a profité pour expliquer pourquoi une réduction de la prime aux cadres de la mairie a été effectuée. «Sur quelle base ces primes ont-elles été données ? La grille existe. Mais, elle est piétinée parce qu’on a beaucoup fait du copinage. La mesure est prise pour neuf mois… Les caniveaux servent maintenant de dépotoir. C’est malheureux de le constater. Si la ville de Port-Gentil est sale, ce n’est pas le Délégué, c’est tout le monde qui est concerné…nous ne pouvons rien faire de grand. On est obligé de prendre des mesures particulières pour que la structure ne s’effondre pas», a indiqué le délégué Spécial.
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