La 25e Conférence des parties ou encore Cop qui se déroule du 2 au 13 décembre courant en Espagne a pour objectif, de finaliser tous les mécanismes qui mettront en musique l’accord de Paris signé par 197 pays. Pour cette rencontre destinée à lutte contre le réchauffement climatique, le Gabon qui abrite l’un des deux poumons verts de la planète, notamment la forêt équatoriale est particulièrement attendue.
Représenté à cette réunion par le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, Lee White, le Gabon qui abrite l’un des deux poumons verts de la planète et qui est fortement impliqué dans les questions de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde a, par cette énième participation souhaité montrer son engagement à cette cause mondiale
Sortir d’une trajectoire qui conduirait à tenter de survivre sur une planète à 3,2 °C d’ici la fin du siècle. C’est ce qui guette l’humanité si les émissions de CO2 qu’elle produit, cause du réchauffement, ne diminuent pas très rapidement, ont prévenu deux rapports des Nations unies. Selon ceux-ci, les États doivent impérativement s’engager à réduire davantage leurs émissions, car les promesses de Paris n’ont pas été tenues. C’est en effet une augmentation de plus de 1,7 % en 2018 qui a été enregistré. Il est donc désormais question d’une diminution de 7,6 % par an, chaque année, de 2020 à 2030 a indiqué l’ONU.
Selon les termes de l’accord de 2015, chaque État doit fournir un engagement chiffré de ses objectifs de réduction d’émission et la revoir tous les cinq ans. Des résolutions nécessaires, car aujourd’hui, il y a urgence à agir. D’autant plus que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont progressé de 1,5 % par an en moyenne au cours de la dernière décennie pour atteindre un record historique l’an dernier.
Le Gabon qui est un fervent défenseur de l’environnement, s’est depuis longtemps engagé a non seulement préserver celui-ci, mais aussi à réduire considérablement ses émissions de gaz. Il nous souviendra qu’en septembre dernier, en marge de l’assemblée générale annuelle de l’ONU, la Norvège avait annoncé qu’elle accorderait au Gabon 150 millions de dollars, soit 136 millions d’euros dans le cadre d’un contrat de 10 ans signé avec Libreville pour « la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre due à la déforestation et à la dégradation, et pour l’absorption de dioxyde de carbone par ses forêts naturelles ».
Rappelons que le Gabon a fait de la lutte contre le réchauffement climatique et de la défense de l’environnement l’une de ses priorités de politique intérieure ou extérieure. Une priorité portée au plus haut-niveau par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui a longtemps présidé le CAHOSCC et qui en est la figure de proue. Grâce au chef de l’Exécutif gabonais, le pays multiplie les initiatives en faveur de l’environnement, entre autres, la protection de la faune ou de la flore, la préservation de la mer, la lutte contre le braconnage ou encore des dérèglements climatiques.
FGM
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