Dans une adresse le 31 juillet 2018 à la presse, le président du parti Rassemblement Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier a réclamé du gouvernement, la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés depuis bientôt deux ans. «En effet, depuis bientôt deux ans plusieurs militants de l’opposition, illégalement détenus, croupissent dans des conditions épouvantables, dans les geôles du pouvoir. Leur seul tort est d’avoir exprimé des idées contraires à celles du régime établi, alors que nous sommes dans un Etat soi-disant de droit, dans lequel la Constitution garantit à chaque citoyen la liberté d’opinion et d’expression»,a déclaré le leader politique, réclamant la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques au Gabon. Selon la presse locale, Barro Chambrier a évoqué les cas de Hervé Mombo Kinga, Bertrand Zibi Abeghe, Landry Washington Amiang, Fréderic Massavala et de Pascal Oyougou, détenus selon lui pour des raisons politiques. Ils seraient entrain de payer « leur refus de se soumettre aux dérives d’un régime autoritaire. » Barro Chambrier, sans apporter des preuves a dit que ces prisonniers politiques «subissent quotidiennement les pires sévices corporels, des humiliations de toute nature, des traitements dégradants et inhumains. Au regard de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme et du Citoyen consacrée par l’ONU en 1948 et de notre bloc de constitutionnalité, le Gabon à travers ce régime, est bel et bien en situation de violation des droits de l’Homme» Le président du RHM a appelé le peuple à se mobiliser en vue de la libération « de tous ceux qui sont en prison du fait de leurs opinions politiques. » RAMA]]>
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