Après son arrestation survenue mardi au rond point de la démocratie, alors qu’il voulait prendre part à la « marche ne touche pas à mon bout de pain », Paul Nicolas Nguema président du parti pour le changement (PCL) donne les raisons de son implication à cette marche. C’est dans une vidéo postée sur sa page Facebook que Paul Nicolas Nguema, président du PCL s’est exprimé afin de parler à cœur ouvert des conditions d’arrestation dont il a été victime mardi au rond point de la démocratie. Mais aussi de donner les véritables raisons de son implication à cette marche en tant que membre de la société civile gabonaise. Pour lui, deux principales raisons expliquent sa présence sur les lieux de ladite marche « ne touche pas à mon bout de pain ». Premièrement, « Parce que je suis président d’une association des parents d’élèves APADIE qui œuvre pour l’intérêt des élèves et des étudiants et régulièrement invité par la Dynamique Unitaire lors de leurs différents rassemblements car nous travaillons ensemble. Dans un deuxième volet, j’y étais en tant que président d’un parti politique. Avant d’ajouter que : « il fallait clairement que tout citoyen gabonais apporte son soutien à ces mesures complètement dérisoires. » Concernant, l’arrestation du président du PCL, qu’il considère d’arbitraire, ce dernier estime qu’il n’a fait que répondre à l’appel d’un mouvement syndical. « Nous étions en pleine conversation quand un groupe de policier nous a encerclé. Alors qu’on n’avait pas encore commencé la marche. Ils nous ont demandé de les suivre, mais avec une violence inouïe, heureusement je n’ai pas été brutalisé par contre d’autres participants à cette marche ont été sauvagement brutalisés pour ensuite être conduits au commissariat central. », Confie ce dernier. Pour finir son discours, Nicolas Nguema a insisté sur le manque de mobilisation des principaux concernés qui ne se sont pas mobilisés massivement afin de dire non à des mesures qui ne sont pas acclamées par la majorité des gabonais. Marielle Ilambouandzi]]>
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