Le collectif des naufragés et des familles des disparus du drame Esther Miracle a tenu un point de presse le vendredi 15 décembre au siège de la Société Royal Coast à Port-Gentil . Au cours de ladite déclaration, ces pères, enfants, veufs et mères de familles ont réclamé que justice soit faite tout en dénonçant l’attitude désintéressée de la compagnie Royal Coast.
En effet, selon le porte-parole du collectif, 9 mois après l’avènement du drame, ladite compagnie continuerai ses activités tout en se tenant dans un mutisme notoire qui pourrait être qualifié de mépris à l’endroit de ceux et celles qui continuent à panser leurs plaies. Royal Coast « n’a jamais daigné apporter une quelconque assistance à ses victimes, n’a jamais daigné présenter ses excuses, n’a jamais demandé pardon aux familles auxquelles elle a ravi ce qu’il leur était cher, n’a jamais daigné demander pardon au peuple gabonais et aux étrangers à qui elle a fait vivre l’effroi et le traumatisme à vie, n’a jamais daigné présenter ses excuses même à l’état gabonais ».
Le porte-parole du collectif s’interroge donc sur l’issue de cette affaire qui n’a toujours pas été jugée et dont les personnes incarcérées n’ont toujours pas fait l’objet de procès. « Qui derrière ce silence assaillant et assassin de Royal Cost se protègerait et protègerait ses intérêts au mépris de la vie des plus faibles?», s’interroge le collectif. « Nous voulons connaître la vérité au sujet du naufrage d’Esther Miracle, nous voulons connaître ses causes, son but, son assurance et son autorisation de naviguer; nous voulons que les responsabilités de la société Royal Cost soient dégagées. Et que celle-ci les assume pleinement. Nous voulons que justice soit faite pour l’apaisement des victimes et du peuple gabonais ».
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