Le conseil d’administration d’ADL prévu pour le mercredi 11 juillet dernier n’a pas eu lieu. Le personnel a profité de ce jour pour exiger le paiement de ses droits avant le démarrage des activités du nouveau concessionnaire, Olam-Gsez Airport. Les personnels d’ADL a récemment réservé un drôle d’accueil aux membres de la direction qui devaient tenir leur tout dernier conseil d’administration. Massés à l’entrée de l’entreprise, les salariés ont décidé de mettre la pression à son directoire, dont il exige le payement des droits légaux avant le début des activités avec le nouveau repreneur (Gsez Airport.) Depuis l’annonce du non renouvellement de la convention de concession liant ADL à l’Etat gabonais, la société n’a en effet jamais véritablement entretenu ses salariés sur la liquidation de leurs droits. Selon le collège des délégués du personnel, la direction générale s’y refuse même. Le transfert du personnel au nouveau repreneur est certes rassurant, mais les employés souhaitent que les choses se passent conformément aux dispositions légales qui prévoient une rupture de contrat en bonne et due forme, et surtout le paiement des droits des salariés. «En trente ans, nous n’avons jamais réalisé un résultat d’exploitation négatif. Notre entreprise est dotée d’une bonne santé financière et ses indicateurs de gestion sont tous positifs. Nous avons donc directement participé et contribué aux revenus qui ont été générés par notre entreprise en trente ans. Fort de cela, il est de tous droits pour nous de demander une indemnité exceptionnelle de fin de collaboration», lit-on dans une lettre adressée le 2 juillet dernier par les représentants des salariés à la direction générale… qui n’a jamais donné suite à la requête des agents. Pour l’heure, François Omouala, le PCA (Permanent Court of Arbitration) d’ADL, a promis aux agents en colère de mettre leurs revendications sur la table et de soumettre leurs préoccupations au ministre des Transports et de la Logistique. Quant à Olam-Gsez Airport, selon Willi Arnaud Mbou, porte-parole des salariés, il serait prêt à renouveler en l’état tous les contrats existants. MENGUE]]>
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