Face à l’interdiction prochaine d’importer du poulet de chair, le Gabon s’apprête à lancer un ambitieux projet de construction de plusieurs fermes avicoles intégrées à travers le pays. Cette initiative, qui vise à assurer l’autosuffisance alimentaire et à stimuler l’économie locale, a été au cœur d’une réunion stratégique tenue ce jeudi au Palais Rénovation, présidée par le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le Président Oligui Nguema et ses plus proches collaborateurs ont examiné en détail les plans de ce vaste projet, qui se veut une réponse proactive aux défis posés par la dépendance aux importations. L’objectif est clair : transformer le Gabon en un producteur majeur de poulet de chair de haute qualité, répondant ainsi aux besoins de sa population.
Six sites stratégiques identifiés pour des fermes de pointe:
Des sources proches de la présidence révèlent que six sites ont déjà été identifiés à travers le territoire national pour accueillir ces futures fermes. Notamment dans l’Estuaire, le Haut-Ogooué, le Moyen-ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Maritime et le woleu-Ntem. Ces emplacements stratégiques, dont la superficie varie de 500 à 1000, voire 2000 hectares, offrent l’espace nécessaire au développement de complexes avicoles de grande envergure.Le coup d’envoi de la construction de ces infrastructures est prévu pour les grandes vacances, marquant ainsi une accélération significative du calendrier.
Les autorités gabonaises entendent faire de ces fermes des modèles d’intégration, couvrant l’ensemble de la chaîne de production, de l’élevage à la transformation, garantissant ainsi une traçabilité et une qualité irréprochables.Ce projet ambitieux représente un pas majeur vers la diversification économique du Gabon et la consolidation de sa sécurité alimentaire. Il devrait également générer de nombreux emplois et dynamiser le secteur agricole, offrant de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs et la main-d’œuvre locales. Le Gabon s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son développement, plaçant l’autosuffisance au cœur de ses priorités.
La Rédaction
Commentaires