Le début des vacances suscite un certain nombre de questionnements, notamment ceux liés à l’occupation des élèves et étudiants au sortir de nombreux mois de cours laborieux. Quelles mesures sont prises par les établissements scolaires, l’Etat, les parents et aussi par les apprenants eux-mêmes, afin de lutter contre la délinquance juvénile, l’oisiveté ? Pendant que l’année scolaire tire à sa fin, il serait important de s’interroger sur les occupations des jeunes. En effet, certains élèves au sortir de l’année de cours manquent d’occupations. Beaucoup se lancent alors dans la délinquance ou aux jeux. Il y a nécessite de trouver des alternatives, des espaces d’éducation et didactiques pour occuper les jeunes. Pour cela, certaines écoles telles que le COMPLEXE SCOLAIRE BILINGUE de Louis, quartier situé au 1er arrondissement de Libreville dès l’arrêt des cours a déjà institué son programme de cours de vacances. Des cours dispensés aux élèves de l’établissement dans le but de combler les lacunes de certains élèves et les maintenir dans les bonnes dispositions en perspective de la prochaine rentrée scolaire. Madame Edou Lesly a inscrits ses enfants aux cours de vacances qui débuteront le Lundi 16 Juillet. « J’ai déjà inscrit mes deux enfants pour les cours de vacance. C’est bien beau la distraction, mais les trois mois de vacances ne sont pas seulement donnés pour ne rien faire à la maison. Moi en tant que parent, je mets à profil ce temps afin que dès la rentrée scolaire prochaine, mes enfants soient outillés et à mesure de bien commencer l’année scolaire. Cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas se distraire. Loin de là. Juste que la télévision et les jeux ne seront pas permis pendant toutes les vacances. » Les vacances qui pointent à l’horizon sont pour d’autres, un moment de pure détente. Les voyages, les nouvelles rencontres sont déjà au programme pour certains. A l’instar de Mlle Y. Jessica qui quitte l’Ogooué-Lolo, plus précisément à Koulamoutou où elle vit pour la capitale Libreville, dans l‘espoir de trouver un emploi partiel : « Mon année scolaire a été une réussite, donc je viens à Libreville pour essayer de me détendre. Car je l’avoue l’année n’était pas facile pour moi, mais grâce à Dieu je passe en Terminale. Ce temps qui s’offre à nous est un moyen pour passer à autre chose. Pour ma part je vais me chercher un petit boulot de vacances, car je ne compte pas rester assise à la maison. », confie la jeune fille. Pour finir, la question des occupations des élèves, reste un point essentiel pour certains parents qui s’interrogent sur ce que feront leurs enfants pendant les mois de vacances. Lucas N. conseiller d’éducation dans un lycée de la place pense que les autorités devraient aussi se mettre à pied d’œuvre afin de faciliter l’accès aux espaces de jeux aux enfants : «Nous qui sommes en contact avec les enfants tous les jours dans les lycées nous savons mieux que les parents ce à quoi sont capables ces enfants. Certains fument, se droguent pendant les heures de cours, donc imaginez ce qu’ils sont capables de faire pendant tout ce temps. Le « Kobolo » qui se vend ici et là ne devrait plus exister, car la délinquance juvénile en ce temps de vacance est parfois très accrue », souligne le Conseiller à l’Education, qui a lancé un cri d’alarme à l’Etat, en vue de la mise en place des stratégies de lutte contre la délinquance juvénile en cette période de vacances. Marielle Ilambouandzi ]]>
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