Le temps des atermoiements et des incertitudes post-électorales doit prendre fin. Le Gabon a tranché. Le pays s’est engagé sur la voie de la sortie définitive de la Transition, et aucune manœuvre politicienne ne saurait justifier un retour en arrière. Il est impératif d’acter la vérité des urnes et de se concentrer sur l’avenir, sans se laisser distraire par les velléités de ceux qui refusent d’accepter la défaite.
Pourtant la règle est claire et non négociable : la nouvelle législation encadrant la vie des partis politiques exige l’obtention d’un minimum de 3 sièges de députés et 5 conseillers municipaux pour assurer leur survie. Or, selon les résultats provisoires, Ensemble pour le Gabon a été incapable d’atteindre ce seuil. Ce qui démontre une faiblesse structurelle et un poids électoral qui, objectivement, ne pèse plus dans l’échiquier politique gabonais.Les multiples conférences de presse et vos actions militantes sur les réseaux sociaux, bien que bruyantes, ne peuvent occulter cette réalité. Le peuple s’est exprimé, et sa décision est souveraine. L’insistance à vouloir « réinventer le scénario » électoral est une tentative stérile.
Les résultats sont là, et ils changeront peut-être, mais pour confirmer le scrutin.L’idée d’une annulation des élections pour satisfaire des frustrations personnelles est irrecevable. Le Gabon n’a ni la capacité financière ni la volonté populaire de financer une nouvelle élection pour satisfaire des exigences partisanes. L’heure est à la finalisation du processus électoral en cours, avec la préparation du second tour.La période où les partis, y compris Ensemble pour le Gabon pouvaient se satisfaire d’une existence « sur papier » et de financements discrets reçus dans les coulisses du Palais est révolue.
Le « coup de libération du 30 août 2023 » a marqué l’ouverture d’une brèche historique.Aujourd’hui, les Gabonais réclament du concret : le développement socio-économique, la construction d’infrastructures (routes, écoles), la création d’emplois. Ils sont lassés des querelles stériles et des politiciens qui placent leur survie personnelle avant l’intérêt national.
La Rédaction


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