Jocelyn Obame Nsimoro, plus connu sous le pseudonyme de Stempy Love Obame vient de rejoindre son domicile familial après 11 mois de disparation. L’ancien animateur de télévision, proche de Jean Ping en août 2016, est réapparu la nuit du 4 au 5 novembre 2018. Nul ne sait exactement où il était et ce qu’il a subit. Pour l’heure Stempy préfère garder le silence. Si tout semble être revenu dans l’ordre, son retour suscite de nombreuses interrogations au même titre que son apparence physique inquiète. Cette histoire est invraisemblable, digne d’un récit tout droit sorti d’un film. Pourtant c’est réel. Stempy Love Obame, n’avait plus donné signe de vie depuis le 12 décembre 2017 et il réapparaît près de un an plus tard avec une apparence physique inquiétante et un silence de tombe. Ayant compté parmi les jeunes soutiens de Jean Ping alors candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle d’août 2016, l’ancien animateur de Gabon Télévisions avait disparu sans qu’on ne sache exactement ce qui lui était arrivé. Ni les recherches effectuées par sa famille auprès des différents commissariats de Libreville, y compris au B2, ni les sorties médiatiques des ONG qui avaient appelé à le «libérer» n’avaient permis de savoir où il était et qui l’y avait emmené. «Pour le moment, il ne veut rien dire à personne. Après on ne va pas insister on est assez joyeux de le revoir et on remarque bien que les interrogations ne lui font pas beaucoup de bien donc pour l’instant on va se contenter de réaliser qu’il est parmi nous », a confié un proche sous couvert de l’anonymat. D’aucuns tiennent réellement à savoir ce que ce serait passé durant ces 11 mois d’absence. «Nous voulons dans un premier temps savoir ce qui lui est arrivé ces 11 derniers mois, où il était, qui l’a enlevé, mais surtout savoir si sa libération ne s’est pas faite sous la condition du silence», indique Geoffroy Foumboula Libeka, le président de l’ONG Educaf qui, quelques semaines après la disparition de l’ancien animateur avait saisi le procureur de la République, le Premier ministre, les missions diplomatiques accréditées au Gabon et plusieurs institutions constitutionnelles nationales, à l’instar du Conseil national de la démocratie (CND). A l’époque, aucune des personnalités saisies n’avait officiellement réagi. Ce qui avait permis de faire enfler la rumeur selon laquelle «l’enlèvement» de Stempy était politique. Mengue ]]>
article précédent
Commentaires