Les agents des trois syndicats de la société gabonaise de transport (SOGATRA) ont annoncé le 10 octobre 2018, au cours d’une assemblée générale à Libreville, la suspension du service minimum mis en place depuis plusieurs semaines et l’arrêt total des activités. Les syndiqués ont pris cette décision pour exiger de la tutelle, le paiement intégral de leurs arriérés de salaires, 7 mois au total et une meilleure protection sociale. « Nous avons accumulé 7 mois d’arriérés de salaires. C’est pourquoi nous suspendons toutes les activités au sein de la Sogratra. Le préalable que nous avons posé, à savoir le paiement de deux mois de salaire, afin de continuer d’assurer le service minimum n’a pas été respecté également », explique Cyrille Ndoudi Ledoumou, secrétaire général du SYNAATEC. Les agents en attente de leurs salaires depuis 7 mois ont mis en place un service minimum depuis le 24 septembre dernier, en vue de montrer leur bonne foi à la direction générale. Et permettre l’ouverture des négociations, mais selon des sources syndicales, la tutelle est restée insensible aux doléances des travailleurs qui ont décidé de commun accord de passer à la vitesse supérieure en suspendant le service minimum. Les personnels de la SOGATRA ont sollicité l’arbitrage du chef de l’Etat en vue du paiement de leurs salaires. TAPOYO/RAMA]]>
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