Le port d’Owendo serait le théâtre d’une affaire stupéfiante qualifiée de « haute piraterie » : un vraquier, le Jacob H, s’est volatilisé dans la nuit du 6 au 7 novembre, emportant une cargaison estimée à près de 48 000 tonnes de manganèse. L’événement, digne d’un « blockbuster hollywoodien », soulève de graves questions sur la sécurité dans ce secteur économique stratégique.
Le journal Gabon D’Abord a révélé l’incident, indiquant que le navire, amarré à quai depuis plusieurs jours, se serait désamarré et aurait appareillé vers 4 heures du matin, disparaissant « comme par enchantement » sans être intercepté. Cette évasion spectaculaire a immédiatement déclenché une alerte.Des sources avancent l’hypothèse d’une corruption massive, suggérant l’implication de « cadres de la Marine marchande, présumés complices d’un sujet chinois, » qui auraient « mouillé toute la chaîne » pour permettre cette opération illégale.Face à la gravité de l’affaire, une plainte aurait été déposée auprès de la DGR (Direction Générale des Recherches) et un signalement urgent aurait été transmis à Interpol afin d’arraisonner le Jacob H dans les eaux internationales.
Des patrouilleurs de la Marine nationale ont été dépêchés, mais leur poursuite est restée vaine.La nouvelle a provoqué une onde de choc sur place. Des auditions de personnels liés à l’opération seraient en cours à la DGR.Selon des précisions, l’incident se serait déroulé spécifiquement au Port Minéralier d’Owendo (OMP) et ne concernerait pas le géant du manganèse Comilog.L’incident est perçu comme un test critique pour l’intégrité et l’efficacité de la chaîne de sûreté portuaire nationale, laissant tout le port sur le qui-vive.
La Rédaction avec Gabon D’abord


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