La France est présente traditionnellement sur le continent Africain pourtant, il semblerait que cette amitié France-Afrique de longue date est en train de s’ébranler, et que l’Afrique est sur le point de remplacer son allié de toujours par la Russie.
Durant le sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé du 23 au 24 octobre 2019 à Sotchi, une attention particulière a été accordée à l’état et aux perspectives des relations entre la Russie et les pays du continent africain, au développement des échanges dans les domaines politique, économique, humanitaire, culturel et autres. Seulement, au fil du temps, la France a su s’imposer sur le continent africain comme qui dirait seul maître à bord, d’où l’expression « FrançAfrique ».
En effet, les objectifs de Vladimir Poutine pour l’Afrique sont clairs : développer les relations entre la Russie et le continent, qu’elles soient commerciales, stratégiques, ou tout simplement politiques et d’influence, après le lent déclin qui a suivi la fin de l’ère soviétique. Loin de ces souvenirs, la Russie se déploie aujourd’hui en Afrique, par la conclusion de près d’une vingtaine d’accords militaires au sein du continent. Les russes mettent un accent sur la recherche de solutions pour un développement accéléré et cohérent de l’ensemble de la coopération russo-africaine.
Dans l’optique de favoriser le développement des pays les plus pauvres d’Afrique, Moscou a marqué les esprits en effaçant 20 milliards de dollars de dette de ces Etats. Cet acte avait pour objectif de s’attirer les louanges de pays africains, considérant que le FMI serait plus hésitant à faire preuve d’autant de mansuétude. Mais le geste de Vladimir Poutine n’était en rien désintéressé. Cette nouvelle politique ambitieuse de la Russie sur le continent, inquiète les anciennes puissances coloniales.
Il est important de rappeler que le partenariat économique entre la France et l’Afrique, historiquement ancré dans le paysage économique de nombreux pays de la zone, s’est développé au rythme de la forte croissance des pays africains.
Le continent enregistre depuis le début des années 2000 une croissance de l’accueil d’investissements directs étrangers (IDE) inégalée ailleurs dans le monde. La France participe à cette tendance générale, en diversifiant les pays destinataires et les secteurs visés. Elle jouit également d’un réseau de filiales compact et étendu qui génère de nombreux investissements à destination des pays d’implantation. Afin de renforcer leur présence, les entreprises françaises investissent massivement en Afrique.
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