Ce vendredi, le Président Ali Bongo Ondimba a fait le point avec les membres du gouvernement, conduits par le Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, sur la situation sanitaire au Gabon. Au sortir de cette réunion, il est clair qu’un dispositif sera mis en place pour durcir le ton.
Face à l’évolution alarmante de la pandémie, le chef de l’État a exhorté les membres de l’Exécutif de la nécessité de réajuster notre riposte afin de sortir de cette troisième vague de contaminations.
“La situation est extrêmement préoccupante. Le nombre de contaminations est en forte hausse. Le risque de saturation des hôpitaux réel. Le rythme de vaccination trop lent. Pour préserver la santé et la vie de nos concitoyens, il est nécessaire d’ajuster notre stratégie de riposte.”, a confié le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong à la suite de cet entretien.
En effet, cette nouvelle vague de la pandémie est virulente. Nous enregistrons des clusters familiaux, des décès successifs des membres d’une même famille. Cependant, des enquêtes épidémiologiques réalisées, montrent une faible voire une absence totale d’une couverture vaccinale des personnes ayant développé les formes graves ou décédées.
La possibilité d’un durcissement des mesures restrictives à la covid-19, est plus que proche. La seule porte de sortie pour les populations c’est la vaccination pour un retour à la vie normale.
A moins que les populations ne prennent d’assaut les centres de vaccination pour se protéger, on risque d’assister à une hécatombe sur le territoire gabonais. Et le gouvernement qui est résolument engagé à protéger les populations risque de rendre la vaccination obligatoire sous instruction du Président Ali Bongo Ondimba.
FGM
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