Le réaménagement urbain et la libération des espaces d’utilité publique dans la zone de Plaine Orety et ses alentours restent une priorité pour les autorités gabonaises. Le Président de la République suit personnellement l’évolution de ce dossier d’envergure, pleinement conscient de son impact direct sur le bien-être des citoyens concernés, a indiqué le porte-parole de la Présidence de la République Gabonaise, théophane Nzame-Nze Biyoghe au cours de la conférence de presse qu’il a animée récemment.
Dans cette optique, une commission spéciale, présidée par le Vice-Président de la République, le Docteur Séraphin Moundounga, a été mise en place. Cette initiative souligne la volonté du gouvernement d’agir avec rigueur, responsabilité et, surtout, une transparence exemplaire sur cette question sensible. La mission principale de cette commission est de collecter, d’analyser et de valider toutes les informations nécessaires avant toute prise de décision finale.À ce jour, la commission a déjà tenu trois réunions majeures, marquant une progression significative dans ses travaux. Une quatrième rencontre est d’ores et déjà prévue, confirmant l’approche progressive et inclusive adoptée par l’État pour ce dossier complexe.
«Il est crucial de rappeler que la zone de Plaine Orety est classée d’utilité publique depuis 1976. Cette classification avait été établie en vue de la réalisation de grands projets d’infrastructures, notamment la construction du boulevard Triomphal», a-t-il expliqué. L’opération en cours s’inscrit non seulement dans cette continuité historique, mais également dans une logique de rationalisation des finances publiques. Chaque année, l’État gabonais débourse en effet ,entre 25 et 30 milliards de FCFA en baux administratifs. La construction d’édifices publics sur des terrains domaniaux, rendus disponibles par cette opération, permettra à terme de réduire considérablement ces charges et de renforcer la souveraineté immobilière du pays.Cette démarche vise à concilier le développement urbain, la gestion rigoureuse des deniers publics et le respect des droits des populations, le tout sous le sceau de la transparence.
La Rédaction
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