La question a aujourd’hui le mérite d’être posée, d’autant plus que depuis quelques jours déjà, la commune d’Akanda est définitivement sans édile. Il est donc légitime pour le grand public de se demander qui est en charge de cette institution actuellement.
Située au nord de Libreville, la commune d’Akanda avait pour vocation de devenir une ville hyper-moderne, bien axée dans le développement durable. Au fait des attentes des populations et connaissant les enjeux de cette partie du pays, le désormais ancien maire de ladite commune qui avait déjà amorcé le développement de celle-ci est contraint de céder sa place à un tiers, mais qui ? Telle est la grande question que tous se posent encore.
Cette question n’est pas dénuée de sens quand on sait que le bal des victimes de l’opération Scorpion initiée par les autorités gabonaises s’est poursuivi avec le placement en détention de Gregory Laccruche Alihanga. Le maire d’Akanda arrêté la semaine dernière, a été placé vendredi sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville pour « complicité de détournement, blanchiment et associations de malfaiteurs ».
Une nouvelle qui a surpris l’ensemble des habitants de cette ville qui voyait en ce jeune élu municipale, l’espoir d’Akanda. Par voie de fait, la mairie d’Akanda, qui n’avait jamais organisé de session du Conseil municipal, est désormais sans édile. Dorénavant sous la direction des adjoints au maire, la population ne peut qu’espérer que ces derniers pourront dans les plus brefs délais, organiser enfin le traditionnel Conseil municipal.
Rappelons que Grégory Laccruche Alihanga, 34 ans, issu du parti démocratique gabonais, avait été élu maire central de la commune d’Akanda. Le jeune maire remplaçait un autre Pédégiste, Claude Sézalory, très critiqué dans la contrée pour la gestion du foncier. S’il était encore peu connu du grand public, Grégory Laccruche Alihanga jouissait déjà d’une solide réputation auprès de la population d’Akanda, en particulier auprès des jeunes.
FGM
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