Le panafricanisme en marche a trouvé une nouvelle incarnation en la personne de Sthemy Vinga, un professeur d’éducation physique et sportive gabonais. Après 84 jours d’un périple éprouvant, M. Vinga est arrivé aux portes de Ouagadougou, la capitale burkinabè, complétant ainsi une étape majeure de sa « marche de la fraternité » entamée pour soutenir l’Alliance des États du Sahel (AES).
Malgré une chaleur intense, l’entrée dans la ville a été un moment de satisfaction pour le marcheur et son équipe. Pour Sthemy Vinga, ce défi, qui reliait initialement le Gabon au Burkina Faso, est plus qu’une prouesse sportive. C’est un appel à la conscience et à la réflexion de la jeunesse africaine sur les enjeux de souveraineté et de solidarité.Son objectif principal est de rencontrer le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso afin d’exprimer son soutien à la dynamique impulsée par les pays membres de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger). « La jeunesse elle-même doit pouvoir soutenir leurs leaders… et les accompagner jusqu’au bout de leur vision, » a-t-il déclaré, soulignant que cette marche vise à obliger les gens à se questionner.
L’aventure a été semée d’embûches, notamment administratives, pour l’obtention des visas, Sthemy Vinga regrettant notamment l’absence de visa pour le Nigeria. Cependant, la fatigue ou les difficultés n’entament pas sa détermination.Après Ouagadougou, le Gabonais prévoit de continuer sa marche vers Bamako (Mali) puis le Niger, portant inlassablement son message de fraternité, d’unité et de solidarité entre les peuples de l’AES.
POUBA


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