Dans le cadre de l’opération « Zéro Drogue » lancée il y a un an dans le Grand-Libreville, les services de renseignement gabonais ont porté un coup significatif au trafic de stupéfiants avec l’interpellation de Mehdi Valentin et Frédéric Haffrey. Ces arrestations, fruits d’une longue enquête, mettent en lumière un important réseau de distribution de drogues ciblant notamment la jeunesse gabonaise.

Une lutte inlassable contre le trafic de drogue:
Depuis le coup de libération d’août 2023, la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) a intensifié ses efforts dans la lutte contre le trafic de drogue au Gabon. De nombreuses opérations de saisie ont été menées, démontrant la ferme volonté des autorités de mettre fin à ce fléau qui gangrène la société gabonaise. Ces actions s’inscrivent dans une démarche globale visant à assainir le pays et à préserver l’avenir de sa jeunesse.
La réputation des services de renseignement gabonais n’est plus à faire. Reconnus pour leur professionnalisme et leur efficacité, ils ont mené une enquête minutieuse et discrète pendant près d’un an. Cette investigation de longue haleine, entamée bien avant les récentes arrestations, a permis de remonter la piste de plusieurs trafiquants et de démanteler progressivement ce réseau bien organisé qui ravitaillait les dealers de divers quartiers de Libreville. Les interpellations de Mehdi Valentin et Frédéric Haffrey marquent un jalon important dans cette opération.
Lors de la perquisition au domicile de Mehdi Valentin, qui aurait eu lieu en presence de maître Gisèle Eyi, avocate, les autorités auraient découvert de la drogue, des armes et des pointes d’ivoire, des possessions illégales qui confirment l’étendue des activités illicites du réseau.
Détruire la jeunesse gabonaise pour s’enrichir et vivre dans le luxe?
L’ampleur des activités de ce réseau est d’autant plus préoccupante qu’il ciblait directement la jeunesse gabonaise. L’installation d’un réseau de vente de drogues aux jeunes est une offense grave qui non seulement détruit des vies, mais compromet également la sécurité et l’avenir de la nation. Les trafiquants, animés par la seule soif du gain, n’hésitent pas à sacrifier la santé et l’avenir de leurs concitoyens pour s’enrichir et mener une vie de luxe.
Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a clairement affiché sa tolérance zéro face à ce fléau, faisant écho à des positions similaires de dirigeants mondiaux tels que l’ancien Président américain Donald Trump qui a fermement combattu la drogue aux États-Unis.
Un clan mafieux était-il aux commandes du Gabon ?
Cette affaire soulève des questions sur d’éventuelles ramifications plus profondes. Il est à noter que parmi les chefs d’accusation retenus contre un membre influent de l’ancienne administration, un élément était en rapport avec la drogue. Des sources proches du dossier suggèrent que certains enfants issus de l’union Bongo-Valentin seraient eux-mêmes dépendants à ces substances dangereuses, alimentant les spéculations quant à l’existence d’un véritable clan mafieux qui aurait pu opérer au sommet de l’État.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’ancienne Première Dame, désormais citoyenne française, a tenté de discréditer l’arrestation de celui qu’une source proche du dossier décrit comme son neveu, la qualifiant d’arbitraire. Cependant, la loi est la même pour tous, sans exception. Nul ne peut échapper à la justice en raison de ses liens de parenté ou de son ancienne position sociale. L’Opération « Zéro Drogue » continuera sans relâche pour garantir que tous les trafiquants, quels que soient leurs liens ou leur statut, répondent de leurs actes devant la justice.
La Rédaction
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