Mouila : un proviseur promet « la casse » à une élève à 17h

Le proviseur du lycée Val Marie de Mouila a été giflé en pleine cour de l’établissement par une élève de 2nde. Touché par cet affront, le chef d’établissement a donné rendez-vous à l’insubordonnée pour une bagarre à 17h.

Les élèves de la ville de Mouila dans la province de la Ngounié ont été témoins d’une scène hors du commun en date du mercredi 19 mai 2021. Une élève en classe de 2ndeS au Lycée Val Marie a porté main au proviseur dudit établissement.

D’après une source présente sur place, la jeune fille, élève en classe de 2ndeS n’est ni plus ni moins que la petite-fille du proviseur. Très connue dans l’établissement pour ses actes d’indiscipline à répétition, cette dernière profiterait de son lien de sang avec le supérieur pour être exemptée de toute punition.

Le jour des faits, la jeune fille s’est fait réprimander par son grand-père du fait de ses absences répétées en cours. Supportant très mal les reproches, l’élève s’est empressée d’empoigner le proviseur par le col de la chemise avant de lui assener une gifle bien retentissante. S’en est suivi une bagarre entre les 2 protagonistes, qui a pris fin grâce à l’intervention du professeur de SVT.  

Voulant donner une bonne raclée à sa petite-fille, le proviseur qui a été coupé dans son élan, a promis organiser un « match de catch » à la sortie des cours. « Ce n’est pas fini. À 17h tu portes ton collant et moi je mets ma culotte. Toi et moi on va s’affronter, puisque tu veux te battre avec moi ! », a martelé le proviseur à l’endroit de sa petite-fille.

Un événement qui traduit bien la dérive dans laquelle se trouve la jeunesse actuelle. La discipline qui jadis été si chère à nos établissements, est maintenant foulée aux pieds par l’impolitesse caractérisée de certains élèves qui viennent avec leur mentalité déjà faite à travers l’éducation reçue dans les foyers.

Au regard de ces agissements qui ne font pas honneur au secteur éducatif dans notre pays, il serait peut-être temps qu’on emploie les bonnes vieilles méthodes et qu’on revienne à la traditionnelle « chicotte » dans les établissements scolaires.

FGM