Suite à la diffusion d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, mettant en scène Dame Mireille, vendeuse occasionnelle sur la plage du Lycée national Léon MBA, et relayée par le quotidien L’Union dans son édition du 17 février 2025la Mairie de Libreville tient à apporter un démenti formel concernant les allégations sur la situation des vendeurs exerçant sur cet espace.Dans cette vidéo, l’intéressée affirme que les agents municipaux menaceraient les vendeurs au profit d’un ressortissant burkinabé désireux d’occuper cet espace. Cette affirmation est totalement infondée.
La Municipalité de Libreville veille scrupuleusement au respect de la réglementation en vigueur sur son territoire, sans aucune distinction de nationalité. Dans le cadre de ses prérogatives, elle s’emploie à garantir à toutes les populations un environnement propre, sain et sécurisé.Ainsi, la Direction Générale de l’Environnement intervient sur la plage du Lycée National Léon MBA afin de lutter contre les comportements inciviques et d’assurer que les espaces de travail des vendeurs soient maintenus dans un parfait état de salubrité. Il est impératif que cet espace,situé sur le boulevard du bord de mer et fréquenté par des visiteurs de marque, demeure propre et accueillant. C’est dans cette optique que la Mairie de Libreville a demandé à l’ensemble des vendeurs exerçant sur cette plage de signer un engagement sur l’honneur pour préserver la salubrité des lieux.
II est essentiel de préciser qu’aucune discrimination n’est exercée entre les vendeurs nationaux et étrangers, qu’ils soient gabonais ou burkinabés. Tous sont soumis aux mêmes règles d’occupation et de gestion des espaces publics.Enfin, il convient de rappeler qu’aucun vendeur de badames ou de cocos n’est soumis au paiement d’une taxe à la Mairie de Libreville. Bien au contraire, la municipalité oeuvre activement pour leur protection contre toute forme de raquette.
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