Le décès de Jules Aristide Bourdès Ogouliguende, ancien haut fonctionnaire de l’Etat et forte figure de la vie politique gabonaise, attriste plus d’un sur l’ensemble du territoire nationale. Au-delà de tous clivages, tout le monde au sein de la société gabonaise s’accorde au moins sur un fait, JABO comme on l’appelait affectueusement, était un homme aux qualités exceptionnelles. Si les premiers cris de détresse ont retenti à la polyclinique chambrier, le mardi 26 mars 2018, aujourd’hui c’est un vice-président de la République, qui, le cœur plein de chagrin et de nostalgie nous livre ses émotions nées de la disparition tragique d’un proche. Pierre-Claver Maganga Moussavou s’exprime : « La peine est immense, le chagrin profond, tant l’homme qui vient de tirer sa révérence était une référence sur le plan humain. Jules Aristide Bourdes Ogouliguende a brillé tout au long de son illustre parcours de grand commis de l’État par sa grande probité morale, son sens du devoir et sa rigueur professionnelle. Jules était un travailleur acharné, un homme de conviction qui aimait nous rappeler que nous sommes tenus de toujours nous conformer aux lois et règlements de la République comme en référence au magistrat qu’il n’a jamais cessé d’être. De par sa grande générosité, il a su taire les différences et conjuguer les actions de tous pour atteindre des objectifs communs. C’est également ainsi qu’il n’a jamais hésité à accueillir, à sa résidence et à son siège, les réunions et concertations de groupes de partis. J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour ce grand homme politique qui me le rendait bien, et avec qui j’ai composé sans a priori. C’est un grand homme politique qui s’en va et qui laisse un grand vide. Je présente à son épouse, à ses enfants, à sa famille biologique et politique, mes condoléances les plus émues». Rédaction Focus News.]]>
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