Les pluies diluviennes qui s’abattent actuellement sur Libreville et l’ensemble du territoire national poussent de nombreuses familles vulnérables à s’interroger sur leur survie. En effet, pendant plusieurs décennies, les autorités compétentes ont-elles participé de façon silencieuse et impuissante à la construction anarchique même sur des zones à risque. Un laxisme qui aujourd’hui fait en sorte que de nombreuses familles sont installées dans des lesdites mettant en péril leur vie.
À Libreville, la zone montagneuse des PK est une illustration parfaite de l’installation des populations qui n’ont pas été sommées de façon stricte à ne pas s’y installer. Résultat, des éboulements de terrain y sont enregistrés depuis le retour des pluies avec pour conséquence la destruction des lieux d’habitation de nombreuses familles vulnérables. Dans la nuit du 12 au 13 Octobre dernier, aux environs de 3h, le quartier PK11 a subi un éboulement qui a emporté au moins deux habitations familiales. Ce drame intervient juste après l’arrivée de la saison des pluies.
Pourtant cette zone des PK est nommée non aedificandi. En octobre de l’année dernière, au PK 8 , pas moins de 7 personnes, toutes membres d’une même famille avaient perdu la vie suite à un éboulement de terrain mortel. C’est donc l’occasion à nouveau d’interpeller les autorités compétentes, notamment celles de l’urbanisme et de l’habitat, sur la nécessité de mener une opération de sensibilisation et de relogement de ces compatriotes qui exposent leur vie en construisant sur des zones à risque par manque certainement de parcelle viabilisées et accessibles à moindre coût.
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