« Noureddine, en qui j’ai toute confiance est extrêmement compétent », est une affirmation faite dans le cadre de l’interview accordée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, à notre confrère Jeune Afrique. La toute première du genre, depuis l’accident vasculaire cérébrale dont il a été victime en 2019. Une déclaration qui résume bien l’évaluation faite par le Chef de l’État des prestations et résultats professionnels, de ce haut cadre de la République.
Si du point de vue confiance, la question était plus ou moins assez claire, pour plusieurs raisons, les gabonais viennent de découvrir l’évaluation de la facette compétence faite par le Président de la République lui-même.
Il est à rappeler, que la fonction de Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, comme la majorité d’autres, dans la République, est du ressort du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État. Celle-ci obéit à deux critères : la confiance de ce dernier et la compétence personnelle de l’intéressé. « Il m’assiste au quotidien, veille à ce que mes directives soient bien exécutées et en assure le suivi. », illustre bien les propos du Chef de l’État, qui précise qu’ « il occupe une fonction très technique ». Sur ce plan, s’il est vrai que les gabonais ne découvrent pas les compétences d’un Noureddine Bongo qui a fait ses preuves en entreprise privée, comme à Olam et dans plusieurs dossiers de la République qu’il a eu à piloter, cette évaluation faite par celui qui a l’opportunité des nominations et promotions dans la République, confirme bien le point de vue des citoyens gabonais.
Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de souligner la sensibilité du Coordinateur Général des Affaires Présidentielles à un certain nombre de sujets, qui fonde sa maitrise des dossiers. Comme : la formation professionnelle, la lutte contre les inégalités et la protection de l’environnement etc.
Aussi, le courage et la franchise sont des qualités reconnues à Noureddine par son patron : « J’apprécie tout particulièrement sa franchise. (…) il n’hésite pas à me dire ce qu’il pense et à tirer la sonnette d’alarme quand il estime que la voie empruntée n’est pas la bonne ». Là aussi ces qualités sont de notoriété publique. On peut prendre pour témoins, la rigueur, mais surtout la franchise et l’incorruptibilité dont il a fait montre dans la gestion du dossier de la dette intérieur, qui a permis de mettre à nu, une très longue chaine de corruption, peut-être une des plus grandes, encore fonctionnel, dans le pays.
Enfin, interrogé sur la question de la potentielle candidature de son collaborateur, comme dauphin, à la présidentielle de 2023, le Chef de l’État n’a pas manqué de donner une réponse laconique : « Je ne commente ni les spéculations ni les fantasmes ».
Igor Odjir
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