Les faits se seraient déroulés le 05 février 2025, une opération conjointe des forces de défense et de sécurité (FDS) a permis de mettre à jour un trafic d’armes à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Les enquêteurs ont intercepté un chargement de munitions de type double zéro (00) et 9 grains, dissimulées dans des sacs de manioc à bord d’un véhicule Canter en provenance du Cameroun.
Cette découverte a immédiatement orienté les enquêteurs vers PGMM, un Gabonais de 46 ans, qui avait reçu un appel de sa sœur lui demandant de décharger les sacs et de les faire parvenir à Port-Gentil. Bien que PGMM ait rejeté toute forme d’implication, sa sœur, Angèle Yeno Mfoula, âgée de 49 ans, a été interpellée à Port-Gentil. Elle a finalement admis les faits et a mentionné l’implication de deux autres personnes : Zita N.E, une compatriote de 45 ans, et Naomi M.K, une Congolaise de 44 ans, toutes deux commerçantes à Port-Gentil.Le 8 février, les investigations ont pris une tournure plus sérieuse avec la mise à disposition de PGMM et d’un autre complice, Wanks J.C, un commerçant camerounais, aux agents de la DGSS pour poursuivre les investigations.
Ce trafic soulève des inquiétudes quant à l’existence d’un réseau établi entre le Gabon et le Cameroun, à quelques mois des élections présidentielles prévues en avril. Le Gabon est en pleine phase de transition politique, ce qui pose la question : s’agit-il d’un simple fait divers ou d’un réseau plus vaste aux enjeux politiques ? Les enquêteurs de la DGSS devraient apporter rapidement des réponses à cette question.Cette affaire soulève de vive inquiétude concernant la sécurité nationale la découverte de ce réseau de trafic d’armes pourrait potentiellement avoir des répercussions sur la stabilité du pays, les autorités doivent agir rapidement pour démanteler ce réseau de trafic avant qu’il ne soit trop tard.
Ombreta MBOUYOU, Journaliste Stagiaire École


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