Une tentative de coup d’Etat aurait été déjouée au Gabon. C’est en tout cas ce qu’a affirmé récemment Karine Arissani sur une publication. Une annonce des plus étonnante où elle accuse ouvertement l’ancien directeur de cabinet du président de la république, Brice Laccruche Alihanga.
Selon Karine Arissani, un coup d’Etat a récemment été déjoué au Gabon. Pour la mère des « soldats têtus », l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga aurait tenté de ravir le pouvoir à Ali Bongo Ondimba. Ce qui serait à l’origine de son éviction de la présidence de la république. Une annonce qui survient au moment où les réaménagements dans certains ministères et directions font l’objet d’une grande polémique.
En effet dans son post rendu publique sur sa page acebook, Karine Arissani affirme haut et fort une trahison qu’aurait commis Brice Laccruche Alihanga envers son patron pour l’éjecter de son poste « la trahison la plus dure s’est d’avoir formanté un coup pour faire tomber celui qui t’a hissé au perchoir car en Janvier 2020, on ne sait pas ce que le pays serait devenu. » a-t-elle déclaré sur sa page, avant d’ajouter « La plus grande trahison c’ est de nous avoir mis une nébuleuse pour vider les caisses de l’état. La plus grande erreur de BLA est d’avoir permis l’arrogance, le mépris, la méchanceté etc… de ses sbires. »
Par cette déclaration, Karine Arissani accuse ouvertement les membres de l’AJEV avec à la tête le président fondateur qui n’est tout autre que Brice Laccruche Alihanga, appelé affectueusement « BLA » de tentative de coup d’Etat en plus de détournement de fonds.
Dans sa publication où elle se décrit comme la femme la plus loyale aux yeux de tous contrairement à BLA, Karine prétend être la victime dans cette histoire « Je ne m’embarquerais pas dans cela au nom d’un poste de DG. Je pense que j’ai été toujours clair et honnête envers BLA et ce malgré toutes les humiliations les plus atroces qu’une femme peut subir. J’ai parlé à BLA par messagerie, en live et même au MAROC en décembre 2018, lorsqu’ il a eu la 1ere cabale et que les Ajéviens m’avaient attaquée pour dire que je ne le soutiens pas. Je l’ai soutenu mais j’ai eu quoi en retour: les humiliations, les insultes etc…» dixit Karine Arissani.
Si on se fie aux propos du soldat têtu en chef, on peut y ressentir beaucoup de frustrations face au soit disant mépris de BLA et de sa bande, Karine Arissani laisse subtilement comprendre que certains écarts seraient à l’origine de cette déchéance des hommes en bleu. Un message subliminal qui se cache derrière ses propos « j’avais bien prévenu BLA que si ses gars m’attaquent encore comme en 2017/ 2018, je ne me laisserais plus faire. J’ai toujours attiré son attention sur plusieurs dérives de ses proches qui m’ont combattu. Que pouvais-je faire de plus? » cela voudrait-il dire que Karine se serait vengée de BLA et qu’elle serait à l’origine de tout ce remue-ménage ? Karine Arissani serait-elle la main de l’ombre? Serait-on tenté de se demander.
Pour revenir à la tentative de coup d’Etat, Karine s’est adressée aux pros BLA en disant : « que celui pour qui vous nous ATTAQUEZ ait le courage de vous dire la VÉRITÉ. Que BLA vous dise la vérité, qu’allait-il se passer au GABON en Janvier 2020? ». Qu’aurait-il pu se passer ? Un coup d’Etat selon elle, et qu’elle seule a su flairer en évitant ainsi une catastrophe. Toutefois aucune réponse n’a été donnée depuis lors par le camps adverse qui juge très certainement puéril ce genre d’accusation. Et si c’était la cas, pourquoi depuis lors aucune plainte n’a été déposée pour stopper les diffamations qui dans une mesure peuvent entacher une réputation ?
Les déclarations de Karine Arissani viennent semer le doute dans les esprits des gabonais qui pensaient que l’arrestation des membres de la plateforme associative AJEV était due à une mauvaise gestion des comptes publiques. Mais elle nous révèle qu’il s’agirait de toute autre chose en lien avec un supposé coup d’Etat.
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