Dorland Chancely Olengue, Député élu du siège unique du département de la Djoué-Onga, a lancé un vibrant message à la jeunesse et aux institutions gabonaises, soulignant l’urgence de réévaluer la place des jeunes dans le pays. Avec plus de 70 % de la population ayant moins de 35 ans, le Gabon est intrinsèquement un pays jeune, mais M. Olengue s’interroge : « qui sont nos jeunes aujourd’hui ? Où les retrouve-t-on ? »
Le Député dépeint une jeunesse « pleine de potentiel, mais souvent perdue entre le rêve et la survie ». Il pointe du doigt un déséquilibre social où l’étudiant n’est pas toujours valorisé, et où neuf jeunes sur dix préfèrent les codes de la rue, le pair de la rue devenant le modèle par défaut. « Qui inspire qui ? » s’interroge-t-il.Olengue critique l’invisibilité et l’inefficacité des institutions censées encadrer cette jeunesse. Le Ministère de la Jeunesse, souvent dirigé par des aînés, est jugé déconnecté des réalités. Surtout, des structures clés comme le Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG) et l’Union Nationale des Étudiants du Gabon (UNEG) n’auraient pas de reconnaissance juridique claire, les rendant inaptes à agir et à représenter efficacement la voix des jeunes. « Au Gabon, 1 jeune sur 10 000 connaît le rôle du CNJG ou de l’UNEG. »
Vers une nouvelle dynamique:
S’adressant directement au Président Brice Clotaire Oligui Nguema, le Député Olengue formule deux demandes claires :Un ministère uniquement dédié à la jeunesse, dirigé par un jeune compétent, engagé, et enraciné dans les réalités du terrain. Il insiste : « la femme est la source, mais le jeune est le souffle. »La reconnaissance officielle du CNJG, de l’UNEG et des autres institutions juvéniles pour qu’elles deviennent de véritables leviers d’action et cessent d’être des « coquilles vides ».
Dorland Chancely Olengue a lancé un appel à l’action à ses pairs : « Jeunes du Gabon, le temps n’est plus à l’attente, ni aux plaintes. Soyons acteurs de notre destin, pas spectateurs de nos frustrations… Continue à rêver, à créer, à te battre, à croire. » Il invite chaque jeune à partager ses réflexions afin de bâtir une nouvelle dynamique et de défendre la cause de la jeunesse à l’Assemblée nationale. « Le jeune mérite mieux. Et le Gabon mérite sa jeunesse. »
La Rédaction


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