Au Gabon, pour les traditionalistes, sans passer par l’initiation à l’IBOGA, on n’est pas un homme et pourtant cette plante et ses vertus demeurent très peu connues. Certains estiment que la plante Iboga est hallucinogène0 Faux, rétorque BOGIA, membre d’une coopérative œuvrant dans la valorisation de l’Iboga : « dans l’initiation, les visions sont véridiques sur le plan de la vie réelle. L’initié devient pendant sa transe un magistrat, car il dévoile ce que font les gens, les sorciers en secret au grand jour » a-t-il déclaré. La plante est cultivée au Gabon et fait partie du patrimoine culturel mondial : « C’est d’abord notre patrimoine avant d’être celui de l’humanité », déclare Edith Flore une initiée rencontrée à Libreville. DIBOGA possède près de trois cent soixante alcaloïdes donc l’un est l’IBOGAÎNE tant recherché par les occidentaux. C’est la raison pour laquelle DIBOGA est maintenant planté dans certains pays, pour les cliniques de bien être qui pousse comme des champignons dans le monde. Aux USA, en Amérique latine et en Asie, cette plante est utilisée surtout pour la désintoxication des cocaïnes et héroïnes dépendants. « On l’utilise aussi pour les chevaux mais aussi dans les pharmacies pour la fabrication d’autres médicaments » nous renseigne M. Obame Ludovic, défenseur des valeurs de l’Iboga. Pour Balouki Christiane : « elle soigne et purifie le mental, physiquement et spirituellement par l’initiation. Combat la stérilité, l’impuissance et diverses maladies dangereuses que la médecine moderne ne peut rien faire ». Les maladies psychologiques, les empoisonnements, les plaies inguérissables etc… font partir de cette liste non exhaustive des maladies soignées par le Diboga Cette plante solaire est un androgyne qui fait vomir le poison, soigne les maux de ventre et est aussi un puissant anesthésiant et un grand stimulant musculaire et nerveux. On peut l’exploiter localement et ailleurs pour faire des produits cosmétiques très raffinés et des produits de bien-être. DIBOGA, pour les gabonais ancrés dans leur culture ancestrale permet la prise de conscience de l’être supérieur « NZAMBE » (Dieu). Elle donne le discernement entre le bien et le mal « DIBOGA éveille tous nos sens endormis au plus profond de nous même. Elle élimine le mal dans nous, chasse la fatigue et la maladie, elle nous permet de communiquer avec l’au-delà… », conclut M. Tatayo Hugues, membre très actif d’une coopérative Agricole basée sur le DIBOGA PAGUY]]>
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